Chaque lettre a un nom, qui peut être différent d'une langue à l'autre, même dans les langues où les lettres ont en commun leur tracés.
Quand un message oral comporte un nom inconnu de l'interlocuteur, il peut s'avérer nécessaire de l'épeler de façon claire, c'est-à-dire d'énumérer les noms des lettres qui le composent. Comme les conditions d'écoute, notamment dans les communications à distance (téléphone, radio…), ne sont pas toujours d'excellente qualité, on a imaginé un procédé pour indiquer les lettres autrement que par leur simple nom, souvent bref (un ou deux phonèmes pour la plupart). D'où l'utilisation de mots dont l'initiale est la lettre que l'on veut nommer (on parle d'acrophonie pour désigner ce mécanisme). Telle est l'origine des alphabets téléphoniques, autrement dits des « codes d'épellation ».
À partir du début du XXe siècle, des alphabets de ce type sont apparus dans différents pays.Il en existe ainsi de nombreuses variantes, mais d'une manière générale, deux principes président à l'élaboration de ces alphabets.
- Le premier principe veut que les mots correspondants à des lettres que l'on peut confondre à l'épellation (par exemple <p> et <b>, <t> et <d>) soient clairement distincts.
- Le second veut que les mots utilisés soient suffisamment connus des locuteurs de la langue pour être immédiatement décodés.
En revanche, il n'y a généralement pas de cohérence dans les mots qui servent à nommer les lettres dans ces alphabets, d'où leur caractère le plus souvent hétéroclite.
Les lettres de l'alphabet en français |
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Les lettres de l'alphabet en espagnol |
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Les lettres de l'alphabet en italien |
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Les lettres de l'alphabet en portugais |
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Les lettres de l'alphabet en roumain |